Rapport SonicWall 2023 sur les cybermenaces

Nos résultats révèlent que les logiciels malveillants ne sont pas prêt de disparaître. En 2023, le volume d’attaques jusqu’en juin cette année (2,7 milliards) est statistiquement identique à celui de 2022 et légèrement supérieur à celui de 2021, ce qui indique que les logiciels malveillants sont bel et bien installés et qu’ils vont probablement continuer à maintenir la pression dans tous les secteurs.

Le volume mondial des ransomwares a chuté de 41 % depuis le début de l’année. Les pirates se concentrent toutefois sur quatre secteurs, à savoir les organismes publics, l’enseignement, la santé et la finance. La baisse globale peut également s’expliquer par les effets temporaires de facteurs extérieurs, notamment l’activité policière, les problèmes continus sur la chaîne logistique et la disponibilité limitée des infrastructures.

Au premier semestre 2023, le volume mondial des logiciels malveillants IoT a augmenté de 37 % pour atteindre près de 78 millions d’attaques. Cette année est ainsi en passe de battre tous les records depuis que SonicWall a commencé à surveiller ces menaces. Les régions ayant enregistré les plus fortes augmentations du nombre d’attaques de malwares IoT sont l’Amérique latine (+164 %), l’Asie (+170 %) et l’Afrique et le Moyen-Orient (+73 %).

Avec la hausse du cours des cryptomonnaies, le volume mondial de cryptojacking a battu tous les records avec 332,3 millions en milieu d’année 2023, soit un chiffre supérieur au nombre total d’attaques sur l’ensemble des trois dernières années complètes. Les régions les plus touchées sont celles qui sont les mieux équipées en infrastructures réseau, à savoir l’Amérique du Nord (+345 %) et l’Europe (+788 %).

Si les attaques de menaces chiffrées ont augmenté de 22 % dans le monde, les explosions les plus spectaculaires ont été enregistrées en Asie (287 %), en Europe (119 %) et en Amérique latine (2 851 %). Le volume semestriel des menaces chiffrées est plus élevé qu’à la même période sur les quatre années précédentes.. Si la tendance se poursuit, cette catégorie de cybermenaces deviendra l’une des plus dangereuses au monde pour les organisations.